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Olivier ADAM, suite

...En 2000 sort "Je vais bien ne t’en fais pas" - Le Dilettante. En 2001 "A l’Ouest" ; "Poids léger" en 2002 ; "Douanes" nouvelles, "Passer l’hiver" Prix Goncourt de la nouvelle aux éditions de l’Olivier et "Sous la pluie" à l’Ecole des loisirs en 2004. Suivront "Falaises" en 2005, "A l’abri de rien" Prix du roman populiste et Prix du Amila Meckert en 2007, "Des vents contraires" Prix RTL-Lire en 2009, "Le cœur régulier" et "Kyoto limited express" en 2010.
Ces ouvrages sont parus aux éditions de l’Olivier.
Il reçoit cette même année, le Prix Prévert du scénario pour le film "Welcome" réalisé par Philippe Lioret qui avait déjà adapté en 2006 son roman "Je vais bien ne t’en fais pas".
"Poids léger" est adapté au cinéma par Jean-Pierre Améris.
Enfin en 2012 parait chez Flammarion "Les Lisières", roman ample et percutant. Dans ce livre, Olivier Adam revient sur ce milieu d’où il vient, la classe moyenne. "Parler de ce cœur oublié de la société française..." dit-il.
Roman social, dans le plus beau sens du terme, voyage-réflexion sur l’inégalité des chances, souvenirs aller-retour entre un présent douloureux, un avenir incertain et un passé changeant, avec la colère, la tendresse et la générosité pour compagnes.
"Les identités peuvent être multiples à l’intérieur d’une même personne...J’ai grandi dans les zones que je décris dans mes livres...
La banlieue est une lisières et puis il y a une autre lisière qui est la classe sociale...mes parents viennent d’un milieu très populaire...
mes études m’ont fait côtoyer d’autres gens, puis le milieu littéraire parisien. Ces changements de classe sociale m’amènent à m’interroger sur moi-même. A quel endroit est-ce-que j’appartiens ?"
Ce roman se fait l’écho de cette interrogation.

Olivier ADAM

Les Lisières

Les Lisières roman Olivier ADAM © Flammarion Roman

Résumé :
Paul Steiner, écrivain et scénariste, se sent plus que jamais loin de sa vie. Quand le roman s'ouvre, il vient de déposer ses deux enfants, qui lui manquent déjà, chez sa toute récente "ex-femme", Sarah, dont il est encore amoureux. Et il doit quitter sa Bretagne pour aller chez ses parents, en banlieue parisienne, s'occuper de son père car sa mère est hospitalisée. Il redoute de revenir à V., sur les terres de son enfance; son père, un ancien ouvrier qui s'apprête à voter FN, l'accueille, comme toujours, fraîchement. "Ma place n'était plus parmi eux, pas plus que dans cette ville, mais où pouvait-elle bien être puisque fuyant aux bords extrêmes du pays j'avais fini par être expulsé de chez moi." Paul Steiner voudrait comprendre d’où lui vient ce sentiment, aussi lointain que tenace, d’être toujours à la lisière du monde. Entre lui et ses parents, son ex-femme, la banlieue de son enfance, les anciens camarades qu’il croise, tout n’est que distance, une distance sociale, affective ou politique. En quelques semaines et autant de rencontres, cet homme en pleine tourmente se livre à un état des lieux personnel, porté par l’espoir de trouver, enfin, un endroit où vivre.

Parution : 22/08/2012 | Collection : Littérature Française | Pages : 464 | Format : 146 x 221
Ean13 : 9782081283749 | Prix : 21,00 € TTC