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Annie ERNAUX, suite
06 juillet 2013 | Catherine GOULPEAU | Retour article accueil,
..."Les Armoires vides" - Gallimard - premier roman autobiographique sort en 1974.
Ses romans dissèquent, avec une écriture remarquable par sa distance, sa neutralité, la vie de ses parents, de ce milieu modeste.
"Je n’écris pas des mots", dit-elle, "j’écris ma vie...et surtout, J’écris LA vie".
Ainsi suivront "La Femme gelée" ; "La Place", prix Renaudot 1984, qui évoque son mariage ; "Une femme" en 1988, "Passion simple" en 1991 ; "Journal du dehors" en 1993;
"Je ne suis pas sortie de ma nuit" en 1997 ; "La Honte", la même année. Puis "L’Evènement" et "La Vie extérieure" en 2000 ; "Se perdre" en 2001, "L’Occupation" en 2002,
"L’Usage de la photo" en 2005. En 2008, "Les Années" recevront les Prix Marguerite Duras, François Mauriac et le Prix de la Langue Française.
Tous ces ouvrages sont édités chez Gallimard.
En 2011 paraissent "L’Autre fille" chez Nil, "L’Atelier noir" aux éditions des Buclats et enfin, chez Gallimard, "Ecrire la vie", en collection Quarto.
De nombreux textes parus dans des revues, des entretiens, des ouvrages collectifs, tout ce qui compose, avec ses romans, une ¶uvre riche et dense.
Sans jamais tomber dans le piège de l’individualité, Annie Ernaux se sert de sa propre expérience pour "explorer, saisir, mettre au jour quelque chose de l’ordre
d’une vérité sensible".
"L’intime est de l’ordre du social, parce qu’un moi pur, où les autres, les lois, l’histoire, ne seraient pas présents est inconcevable".
Le 23 mai 2013, les éditions du Mauconduit ont sorti "Retour à Yvetot", où l’auteur revient sur ce qui a fait d’elle une lectrice d’abord puis un écrivain.
"Yvetot est ma matrice" déclare-t-elle.
Tout est dit.